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métropole du grand paris - Page 28

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : FEU LA COMMUNE NOUVELLE

    La question que se posent aujourd’hui,  certains élus des 8 communes de GPSO, est de savoir si toute cette histoire à propos de la constitution d’une commune nouvelle à la place de la communauté d’agglomération n’a pas été lancée pour mieux la torpiller, avec une enquête téléphonique, dont les résultats n’ont pas été publiée. Hervé Marseille (UDI), sénateur maire de Meudon qui portait cette idée, n’a pas finalement défendu ses amendements au sénat. Et  l’assemblée Nationale a réglé la question des communes nouvelles, même si Jean Jacques Guillet (L.R.) député maire de Chaville  est revenu à la charge en  défendant un amendement permettant de créer commune nouvelle d’au moins 300 000 habitants mais sans qu’elles puissent bénéficier des dispositions financières prévues pour les communes nouvelles rurales. « Le fait d’avoir des communes urbaines nouvelles de 300 000 habitants sur le territoire métropolitain me paraîtrait une bonne chose. Dans ce contexte, cet amendement vise à mettre en place un « état spécial territorial », à l’image de ce qui existe pour la commune de Paris » a t-il expliqué, face au refus de la ministre de la Décentralisation qui a fait état de son incapacité de définir juridiquement ce qu’est un « état spécial territorial » - « on y reviendra à l’avenir, parce que c’est inévitable. Dans une intercommunalité  très intégré, comme il en existe trois sur le territoire de la métropole, (GPSO, Plaine Commune et Est Ensemble)  il faut pouvoir aller plus loin, à un moment ou à un autre, en créant une commune nouvelle » a-t-il   répondu. Il est vrai que parmi les maires, les avis étaient très partagés, certains préférant carrément intégrer la ville de Paris en devenant un arrondissement supplémentaire, ce qui serait le cas du maire de Vanves. Un  scénario qui se vaut et rappelle l’historique de l’extension de la capitale lorsqu’elle avait intégré dans ses limites les villages de Vaugirard, de Grenelle, d’Auteuil…. Car comme il l’explique souvent « plus rien ne distigue Vanves de Paris » qui bénéficie des mêmes avantages (transports…), des mêmes inconvénients (densité…)  et qui reste, selon les vanvéens qui l’apprécient, à l’échelle humaine, contrairement à Issy les Moulineaux.

    En tous les cas, il n’a fallu qu’une séance de nuit, Jeudi soir pour examiner l’article 17 Septdecies qui traite de la MGP (Métropole du Grand  Paris) et les 160 amendements déposés.  Les débats, qui n’ont guère passionné les députés au-delà du cercle francilien,= et  se sont animés à trois occasions : Au début lorsque la majorité a adoptée l’amendement du gouvernement maintenant la date de sa création au 1er Janvier 2016 mais fixant au 1er Janvier 2017 la prise en charge de ses principales compétences, et notamment l’habitat et l’aménagement du territoire métropolitain. « La manière dont on a brutalement décidé, après une réunion à Matignon, de vider la coquille et d’exercer les compétences stratégiques de la métropole en 2017 n’est pas acceptable » a tonné Patrick Ollier (L.R.) député maire de Rueil. « Comment accepter que le sort de 11 millions de Franciliens soit scellé par un accord de coin de table entre l’actuel Premier ministre et le futur candidat aux régionales ? La métropole mérite mieux que d’être l’otage de jeux de pouvoir et de plans de carrière » a constaté Jacqueline Fraysse (FG/PC) député de Nanterre. « Si Bartolone perd les régionales, la MGP sera une coquille vide. S’il gagne, elle se confondra avec la Région. Dans les deux cas, ni vu ni connu, un peu comme au jeu du bonneteau : la métropole disparaîtra et nul ne s’y retrouvera. Vous poursuivez donc le détricotage de la métropole au gré des échecs électoraux de la majorité » a résumé le député de Paris Philippe Goujon (LR) député maire du XVéme..

    Ensuite lors de l’examen de l’amendement dit anti-NKM déposé par le gouvernement, faisant élire les 60 représentants de Paris par les conseils d’arrondissements, sauf un qui l’est par le Conseil de Paris pour permettre finalement d’éliminer NKM et de sauver Anne Hidalgo.  La conseillère de Paris du 14éme arr. a dénoncé un amendement « ad hominem », rédigé sur mesure à l’initiative du maire de Paris, pour lui barrer la route. « Il semblerait que j’ai le triste privilège de susciter une disposition législative aux seules fins de m’évincer », a-t-elle déploré. Anne Hidalgo considérait « qu’il n’y aurait absolument aucune logique démocratique à ce que quelqu’un battu dans une élection municipale puisse venir siéger au Grand Paris ».. « Il est même  « inconstitutionnel » et « va tomber parce que le bon sens va l’emporter » selon Yves Contassot (EELV).

    Enfin, les députés ont rogné les contours de la MGP en supprimant le transfert de la compétence « concession de la distribution publique de gaz » et « gestion des réseaux de chaleur », ce qui a suscité de longs échanges très techniques. Par contre la MGP pourra élaborer un Schéma Directeur des réseaux de distribution d’énergies.  Marylise Lebranchu a reconnu que « ce texte n’est pas de très grande qualité et que la métropole du Grand Paris méritait beaucoup mieux. La faute aux élus franciliens que le gouvernement aurait mieux fait ne pas écouter » a-t-elle déploré en substance.

  • ELECTIONS REGIONALES : CONVENTION THEMATIQUE ET SPEEDING DATING POUR CHANTAL JOUANNO A VANVES

    Vanves accueillait Mardi soir dans ce préau de l’école Marceau si cher à Bernard Gauducheau la première des huit conventions thématiques organisée durant le mois de Juin dans chaque département par l’UDI dans le cadre de la campagne pour les régionales de Chantal Jouanno : « L’objectif est de faire participer au maximum les gens et décloisonner. Et depuis le début, on est sur le fond, les propositions, sans foire d’empoigne, ni débordements » indiquait elle en se référant aux conventions départementales qui ont marqué le mois de Mai. Bernard Gauducheau, référent pour sa campagne dans les Hauts de Seine avait organisé un speedy dating, « pour éviter la sempiternelle réunion publique. A l’UDI on a la capacité à changer de méthode et faire participer les militants » expliquait il en présentant les 4 thémes abordés pendant un quart d’heure grâce à une personnalité qui se déplaçait à chacune des 4 tables où s’étaient rassemblés  élus et militants de Vanves mais aussi et surtout des Hauts de seine et des autres départements franciliens : Les finances avec Laurent Lafon président du groupe UDI, les relations avec les autres collectivités avec Denis Larghero Vice Président du Conseil Général des hauts de Seine,  le fonctionnement du Conseil régional et des organismes associés avec la secrétaire générale du groupe UDI à la Région, la Métropole du Grand Paris (MGP) avec Béatrice de Lavalette conseillére régionale et maire adjoint de Suresnes.

    Une réunion suivie de prés par deux journalistes du Monde et de Première Heure, auprés desquels sont venus se confier Chantal jouano, mais aussi Laurent Lafon, Philippe Laurent Secrétaire Général de l’AMF, et d’autres. Rien n’est joué concernant une liste commune L.R.( Les Républicains) -UDI  en Région Ile de France même s’il y a eu d’énormes pressions dans les jours qui ont précédé le congrés fondateur des Républicains, avec quelques échos de presse bien téléguidés par l’entourage de  Nicolas Sarkozy qui aurait bien voulu l’annoncer à cette occasion. Mais les centristes n’ont pas cédés, d’autant plus que  les avis sont partagés sur la tactique à adopter tant entre L.R. et l’UDI qu’au sein de chacune de ses formations : Ainsi Chantal Jouanno et Laurent Lafon sur la même ligne qu’un Patrick Devedjian ou un Pierre Bédier car à leurs yeux, il faut ratisser large.

    Le dossier de la MGP qui était l’un des thémes ce cette soirée,  a suscité beaucoup de réactions sur le devenir de GPSO « alors qu’André Santini veut fusionner les 8 communes », des départements – « Sont ils devenus des strates superflus ? » - sur la définition des territoires qui vont remplacer les communautés d’agglomération, l’avenir de l’Ile de France qui risque de devenir une région à deux vitesses… « Quelles sont les raisons de l’entêtement de la gauche ? », « Quel est l’intérêt de la droite de continuer la Métropole ? De toute façon, dans 23 mois, ils (les socialistes) ne seront plus là ! », « A quoi tout cela sert ? A régler leurs problèmes ? Mais cela n’intéresse personne ! », « L’opposition doit s’opposer » ont réagis les participants à chaque table avec l’exposé de B.de Lavaletre qui a insisté  sur la confusion,  avec  les incohérences, les aller-retour ajouté au manque d’intérêt des franciliens  « On allait vers une phase de décentralisation et on nous reprend ce que l’on nous avait donné. On détricote tout ce que l’on a fait ses dernières années » 

    « Cette bonne idée au départ est devenue excluante. On a voté la loi NOTRe au Sénat. Mais on ne sait pas ce que cela va devenir. La métropole se joue à l’échelle de la Région. On a recrée une frontière avec celle-ci. Mais voilà, on n’entend pas la Région, elle ne s’exprime pas » a constaté Chantal Jouanno pour qui « la logique du Grand Paris est celle de Christian Blanc. Il faudrait créer plusieurs pôles dans la Région, et faire du polycentrisme… L’idée est de dire à l’Etat d’arrêter ses erreurs du passé qu’il réedite  en faisant du Grand Paris un instrument de recentralisation » a-t-elle déclarée ce soir là. Mais elle n’est pa allé plus loin tout en le laissant entendre l’idée d’une métropole élargie à l’échelle de la Région qui serait beaucoup plus parlant pour les franciliens. Et là aussi, les clivages dépasse les partis politiques car des Bartolone (PS), Jouanno (UDI), Placé (EELLV), Pécresse (L.R.) sont sur la même longueur d’ondes. Cette idée a même été défendue par le think tank Terra Nova 2011.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    SONDAGE SUR UNE INTERCO QUI VEUT RESTER UN TERRITOIRE

    3000 habitants des 8 villes constituant la CA de GPSO ont bien été sondés sur l’intercommunalité et pas seulement la constitution d’une « commune nouvelle », c'est-à-dire une fusion de ses 8 communes. Ils ont répondu aussi à des questions sur la fiscalité et les services rendus par cet interco. Pour y arriver, les sénateurs de GPSO (Hervé Marseille, Isabelle Debré) devraient profiter de la seconde lecture de la loi NOTRe au Sénat ces prochains jours pour déposer un amendement – c’est le cas – pour modifier la loi Pélissard (sur les communes nouvelles) prévue pour l’instant que pour les très petites communes afin d’en constituer une nouvelle comptant au maximum 20 000 habitants.  D’ailleurs GPSO avec Plaine Commune et Est-Ensemble ont travaillé ensemble à une série d’amendements à cette loi NOTRe dont l’objectif vise à faire des territoires des « éléments constitutifs de la Métropole » et à transformer les EPT (Etablissements Publics  Territoriaux) en communautés d’agglomérations

    L’INTERCO A DU MAL A ETRE REALITE

    GPSO  devrait faire d’ailleurs l’objet d’une question orale lors du prochain conseil municipal car cette interco a du mal à être une réalité dans les esprits et les faits. Après l’exemple du stationnement payant mis en place séparement par les deux communes de Vanves et d’Issy les Moulineaux, à quelques semaines prés, avec des parcmétress (et des tarifs différents) alors que c’est une compétence intercommunale, le week-end des 6 et 7 Juin en est un second.  Issy les Moulineaux et Vanves vont organiser le même jour leur brocante en centre ville pour la première et sur le Plateau pour la seconde. Il est pratiquement sûr que Vanves en sera victime car ceux qui participent aux deux, vont privilégier Issy les Moulineaux qui attirent beaucoup plus de participants.

    VANVES DECOR D’UN FILM SELECTIONNE A CANNES

    L’église Saint Remy a servi de décor à l’un des 4 films sélectionnés en compétition officielle au festival de Cannes qui ont bénéficié d’une aide à la production du Fonds de soutien de la Région Ile De France. Il s’agit de « la loi du marché » de Stéphane Brizé avec Vincet Lindo produit par Nord-Ouest Film. Il était projeté à Cannes, hiersoir.  « À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? »